Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Conte et Autre...

29 janvier 2012

moi

mon adresse e-mail :

theoespy@gmail.com

Publicité
Publicité
29 janvier 2012

mon conte

La fleur rouge aux épines rouges

 

 

l était une fois un magicien de rue qui se faisait payer par les paysans à qui il jouait des tours de Bric à Brac ; mais cet homme était une vraie canaille et jouait parfois de mauvais tours aux passants.

Et c’est un jour qu’un sultan, qui était en plein voyage de noce avec sa femme, rencontra le magicien :

-« Bonjour monsieur, dit le magicien, voulez-vous assister à une illusion ? »

-« Oh oui, ma femme et moi serions ravis d’assister à votre petit numéro ! »

Le magicien eut un petit rire sournois et installa trois fleurs de couleurs différentes : il y en avait une blanche, une violette et une rouge avec des épines rouges.

-« La blanche soigne de toutes les maladies et guérit de nombreuses blessures… »

-« C’est super, s’exclama le sultan, mais…

-« Laissez-moi finir s’il vous plait », interrompit le magicien en colère, « donc je continue : la violette produit un poison mortel et la rouge, ma préférée, supprime la vue, l’ouïe, le toucher et la parole. Elle peut aussi jouer des tours au goût. Le magicien commença à disposer les fleurs sous des grands verres opaques et dit :

-« Les règles sont simples : je mélangerai ces grands verres et vous n’aurez plus qu’à en choisir un. Je vous procurerai alors les pouvoirs de la fleur qui se cache dessous, sans savoir lequel vous avez choisi. »

L’illusionniste fit deux petites inversions très simples à retenir. Le sultan regarda attentivement les moindres gestes de l’enchanteur pour retenir l’emplacement de la fleur blanche. Lorsque le magicien eut finit son petit mélange, le sultan montra du doigt là où il pensait que se trouvait la fleur blanche. Il se retourna ensuite avec sa femme pour avoir la surprise quand il boira l’antidote. Le magicien se retint d’avoir un fou-rire quand il découvrit que le sultan avait choisi la fleur rouge aux épines rouges. A l’aide de cette fleur, il fabriqua une potion et la donna au sultan qui la but entièrement puis hurla de douleurs et tomba par terre. Pendant ce temps, l’illusionniste lui déroba tous les objets précieux qu’il portait, sans en oublier un, et s’enfuit à toutes jambes, sans que la femme du sultan s’en aperçoive.

Le couple royal rentra au palais et la femme du sultan l’allongea sur le plus beau lit du royaume avant d’aller chercher des médecins.

Pendant un mois, deux semaines et trois jours, le sultan crut qu’il était mort mais que sa conscience ne voulait pas sortir de son corps. On lui avait procuré tous les médicaments pouvant le soigner mais aucun n’eut d’effet.

Un jour, des chercheurs spécialisés en remède apportèrent un antidote au sultan. La femme fit boire à son mari le liquide mais sa langue lui joua des tours et amplifia énormément le goût du médicament, à tel point que le sultan vomit pendant cinq jours sans interruption et finit avec la gorge brûlée.

Quelques semaines plus tard, le conseil royal décida d’abréger les souffrances du sultan en mettant fin à ses jours.

Avant que son mari rejoigne l’haut-delà, la sultane lui donna un baiser qui eut un pouvoir magique. En effet, le sultan se réveilla brutalement en retrouvant ses cinq sens. Il décida alors d’organiser une grande fête pour oublier cette mésaventure.

Le couple royal eut par la suite beaucoup d’enfants et ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.

 

FIN

 

Théo ESPY

Février 2012

 

Ceci est mon premier conte

 et j’espère qu’il vous plaira.

MERCI pour votre lecture.

Publicité
Publicité
Conte et Autre...
Publicité
Archives
Publicité